Les résultats sont pour le moins surprenants et confirment très
largement les prédictions de Rosenthal. Certains rats du deuxième
groupe ne quittent même pas la ligne de départ, alors que ceux du
premier groupe se comportent brillamment et trouvent rapidement
la sortie du labyrinthe.
Après analyse, il s’avère que les étudiants qui croyaient que leurs
rats étaient particulièrement intelligents, leur ont manifesté de la
sympathie, de la chaleur, de l’amitié et inversement, les étudiants qui
croyaient que leurs rats étaient stupides ne les ont pas entourés
d’autant d’intérêt et d’affection.
Robert Rosenthal aidé de Lenore Jacobson, décide de retenter
l'expérience, mais avec des enfants cette fois ci, à Oak School, aux
États Unis et en jouant uniquement sur les attentes favorables des
enseignants.
Fort des résultats obtenus avec les rats et les étudiants, il choisit,
pour son expérience, un quartier pauvre, délaissé de la politique et où
habitent un nombre important de familles vivant dans des conditions
très difficiles, dans un milieu socio-économique défavorisé. Il se
présente dans une école de ce quartier et explique qu’il dirige une
vaste étude portant sur l’éclosion tardive des élèves et proposent
aux enseignants de faire passer un simple test de QI aux élèves.
Robert Rosenthal fait passer le test à l’ensemble des élèves et
s’arrange ensuite pour que les enseignants prennent connaissance
des résultats. Les résultats ne sont pas les résultats réels du test
de QI, mais comportent des notes distribuées aléatoirement.
20% des élèves se sont vu attribuer un résultat surévalué. A la fin
de l’année, Rosenthal fait repasser le test de QI aux élèves.
Finalement, une année après le premier test, les 20% d'élèves dont
les résultats ont été surévalués se sont comportés comme les
« super-souris », et ont augmenté de façon significative leurs
résultats. Et ce, non seulement ceux des tests d’intelligence, mais
également ceux de leurs résultats scolaires, simplement parce que
les enseignants ont porté un autre regard sur ces élèves.
Il est bien entendu que les résultats de cette expérience, baptisés
"effet Pygmalion" (ou effet Rosenthal), ont été décriés par des
esprits conservateurs à grand renfort d'arguments
ségrégationnistes. Et bien que les artistes ne soient ni des rats de
laboratoire, ni des élèves en situation d'échec scolaire, on comprend
aisément combien il serait souhaitable d'appliquer les conclusions de
ces expériences aux artistes qui n'ont pas eu la chance d'être dans
un contexte qui leur soit favorable.
Effectivement, de nos jours encore, on admet qu'un artiste doit
autant faire preuve de talent, qu'être un spécialiste des méthodes
de communication et ceci est particulièrement vrai pour les artistes
du spectacle vivant. Et nous pourrions presque regretter le temps
des imprésarios peu scrupuleux, qui avaient au moins le mérite
d'éviter à l'artiste des démarches pouvant nuire à la qualité de son
travail.
Car un artiste ne peut être créatif que lorsqu'il est en connection
avec son inconscient, cet immense réservoir de ressources, siège de
l'imaginaire, de l'intuition et de la créativité, mais certainement pas
s'il fonctionne en mode logique et rationnel et qu'il fait seulement
appel à la partie consciente de son cerveau.
Imaginez que cette partie logique et rationnelle ne représente
même pas 20% des incroyables facultés du cerveau humain! A ce
propos, les quelques détracteurs survivants des théories qui
privilégient l'intuition en regard de la logique, se délecteront de la
lecture du livre de Gerd Gigerenzer, "Le Génie de l'intuition" car
l'auteur explique avec force démonstrations analytiques, le
fonctionnement de l'intuition.
Fort heureusement, un artiste rentre facilement dans un état de
conscience modifié lorsqu'il crée et est donc en connection avec son
inconscient, lorsque l'étincelle jaillit. Mais hélas et mille fois hélas,
jusqu'à présent, le credo de notre époque était en totale
contradiction avec les situations dans lesquelles peut s'exprimer la
créativité, car un artiste devait avant tout savoir se vendre au même
titre qu'une police d'assurance. A tel point que ceux qui avaient du
talent, mais aucune compétence dans les méthodes de vente et de
communication et si aucune aide ne leur était apportée, étaient
supplantés par des as du marketing capables d'évoluer en eau
trouble.
Aujourd'hui les talents artistiques de ces as du marketing ne sont
le plus souvent que des feux de paille, car le public ne s'y trompe pas
et n'est plus dupe des informations non vérifiables ou des mensonges
par omission. Cependant, même si les temps changent, beaucoup
d'artistes de talent se retrouvent encore sur la paille qui a servi à
allumer ces feux follets, qui ont propulsé un court instant ces as du
marketing sur le devant de la scène. Ces artistes de talent finissent
par perdre toute confiance en leurs capacités créatives ou même à
les ignorer totalement, parce que justement, personne ne leur a fait
confiance.
Mais comment dans de telles conditions un artiste peut il trouver la
place qu'il mérite, face à un public pourtant de moins en moins
sensible aux "vertus" des méthodes de vente et de communication?
Tout d'abord en étant convaincu qu'à partir du moment où il aura
confiance, ou repris confiance en ses capacités, son potentiel créatif
va se décupler. Mais pour avoir confiance en ses capacités créatives
l'artiste aura besoin d'avoir une bonne image de lui même et donc de
soigner son apparence, de trouver un style qui lui soit propre. Ceci
est particulièrement vrai pour les artistes du spectacle. Ici il n'est,
bien entendu, pas forcément question de canons de la mode ou de la
beauté, mais d'un style avec lequel l'artiste se sentira en harmonie.
A partir du moment où il décide d'être en harmonie avec l'image qu'il
a de lui, s'il est réconcilié avec lui même, il se dirigera tout
naturellement vers une créativité qui n'appartiendra qu'à lui seul et il
saura ainsi se faire remarquer, car un véritable artiste n'a rien à
prouver et évite de perdre une folle énergie à essayer de se vendre
au plus offrant. Il sait que c'est à cette seule condition qu'il
pourra se donner sans compter à son public.
Ainsi la reconnaissance de l'artiste dépend avant tout de l'image
qu'il a de lui. Cependant, dans le cas d'un artiste du spectacle,
avoir confiance en son potentiel créatif aboutit vers une recherche
quant à son apparence, ou celle de son personnage, mais à l'inverse
une recherche quant à cette apparence entraîne la mise en action
d'un nouveau processus créatif. C'est pourquoi un travail sur l'image
est une valeur d'une incroyable richesse.
Et parce que la qualité d'un véritable artiste c'est d'être unique,
nous proposons aux artistes du spectacle de les aider à découvrir
leur propre style et si nous ne pouvons leur promettre le succès,
nous pouvons au moins leur permettre de trouver le chemin qui les
conduira vers la réussite.
Pour en savoir d'avantage sur nos prestations de coaching,
maquillage ou photo destinées aux artistes, remplissez un des
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